Fake is more. Je restaure au pinceau numérique et au pixel gras des tableaux que j’ai photographiés. Ensuite j’écris la véritable histoire de faux tableaux faits par de vrais artistes. Un faux n’est intéressant que s’il apporte autre chose. C’est comme une montre, une contrefaçon ne vaut que si elle est ratée. Rien n’est plus con qu’une fausse Rolex qui ressemble à une vraie ! J’aime la Bolex, la Solex et la Relax. Mon travail est garanti sans conservateur, je suis trafiquant d’art.

Je résume mon travail graphique en parlant de communication visuelle ; je n’ai jamais réussi à résumer la photo. Deux catégories de portfolios : communication visuelle et photographie. Dans la première catégorie, qu’il s’agisse de créer ou d’entretenir l’image de marque de mes clients, de promouvoir un événement ou un produit, je cherche la lisibilité, je chasse l’inutile et tente de marier élégance et simplicité. Ce qui est montré doit être remarqué, vu, retenu, compris. Mes photographies nourrissent mon travail graphique. Et inversement.

Tous les travaux de communication visuelle présentés ont été conçus par mes soins. J’en ai également réalisé la rédaction et l’iconographie pour la plupart d’entre eux. De l’identité à la promotion, du print pour lequel je travaille avec deux imprimeurs depuis plus de vingt ans, au digital pour lequel je collabore essentiellement avec deux développeurs en fonctions des exigences d’animation ou de sécurité. Dans tous les cas, j’interviens sur la meilleure façon d’accompagner l’intuition de mes clients et/ou leur stratégie de communication préalablement définie. Je suis un interprète discours-image, ma langue maternelle est l’image.