Jules Romains à Saint-Avertin
décembre 19th, 2018
Il a vécu à Grand’ Cour [sa maison] de 1929 à la fin de sa vie, en 1972, et le collège de la Ville porte son nom. J’ai choisi d’illustrer le caractère quasi-contemporain de sa présence à Saint-Avertin en la situant entre deux artistes très connus : René Magritte et Andy Warhol. Si les premiers […]
Il a vécu à Grand’ Cour [sa maison] de 1929 à la fin de sa vie, en 1972, et le collège de la Ville porte son nom.
J’ai choisi d’illustrer le caractère quasi-contemporain de sa présence à Saint-Avertin en la situant entre
deux artistes très connus : René Magritte et Andy Warhol.
Si les premiers Mao Tse Tung d’Andy Warhol datent bien de 1972, le parallèle avec l’oeuvre de Magritte
est moins rigoureux, les images que je détourne correspondent à des travaux réalisés autour de 1960.
Cependant, La Trahison des images, l’oeuvre emblématique de l’artiste belge, est datée de 1929.
C’est aussi cette année là qu’il publie un article intitulé Les Mots et les images dans le n° 12 de
La Révolution surréaliste. Bref, j’ai remplacé Le Fils de l’homme par Jules Romains et la pomme verte
qui lui cache le visage par Ceci n’est pas une pomme, deux oeuvres de 1964. Mao Zedong est devenu
Jules Romains, avec les mêmes jeux chromatiques que sur les célèbres sérigraphies de l’artiste.
J’ai ensuite intégré ces détournements aux murs de la maison qu’il occupa de 1929 à 1972,
comme une présence photo-fantomatique datée.
La suite de mon relevé photographique passe par la médiathèque où son oeuvre est disponible, par
le bourg et le bord du Cher qu’il fréquenta. Mes photos sont aussi mêlées à d’autres, contemporaines
de Jules Romains le Saint-Avertinois. Avec toujours sa présence photo-fantomatique.